Chapelle

Description

Le Centre est ouvert à tous les malades sans aucune distinction d’ethnie, de croyance ou de religion.  Ce lieu est le cœur du Centre, où chaque malade, quelle que soit sa religion, peut venir se recueillir dans le calme. Chaque jour y sont proposés la messe et le chapelet.

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Clôture

Description 

Pour la sécurité des malades et afin de leur assurer de meilleures chances de guérison, il est impératif que le Centre soit clôturé. Il ne faut pas oublier également qu’en Afrique un terrain non clôturé est plus vulnérable aux personnes indélicates qui ont les moyens de faire changer le bornage…

Logements personnel et visiteurs

Description 

Dans les Centres, ce sont les anciens malades qui s’occupent des malades. Une équipe d’environ 15 malades « retrouvés » peut ainsi prendre en charge les 250 malades du Centre. Celles et ceux qui en sont capables et le souhaitent sont donc formés comme infirmiers pour faire les consultations et les prescriptions.
Les Centres sont suivis par des psychiatres occidentaux qui y séjournent régulièrement, ainsi que par des étudiants canadiens, des psychomotriciennes et des infirmières psychiatriques. L’équipe étant présente 24h/24h, il faut donc réaliser deux bâtiments de logement et d’accueil pour les héberger.

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Apatams

Description

L’apatam (ou paillote) est un espace traditionnel dans les villages. C’est un lieu de rencontre, où l’on vient s’abriter des rayons du soleil. Les deux ensembles de dortoirs sont disposés autour d’une cour, au centre de laquelle se trouve un apatam. Un autre apatam, plus grand, symbolise le cœur du Centre où l’on se retrouve pour des animations, des informations et la distribution des médicaments.

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Côte d’Ivoire

Carte.Cote.Ivoire.04.09.201
En Côte d’Ivoire, le premier Centre d’accueil du CHU de Bouaké a été créé en 1994 et permet de soigner 250 malades. Autour de Bouaké, il y a eu depuis, notamment, l’hôpital Saint-Camille – quartier Nimbo en 1998, les centres de réinsertion de Bouaké, Dar-es-Salam, créés en 1996 (agriculture, boulangerie), les Centre de réinsertion de Sessekro, de Belleville et de Kouassiblekro (élevage).
Plus au nord, à Korhogo, un Centre d’accueil a été créé en 2000 ainsi qu’un Centre de réinsertion (agriculture et élevage).
A l’est, à Bondoukou, un Centre d’accueil a vu le jour en 2004. Il faut enfin noter de nombreux Centres relais couvrant le pays.

Bénin

Carte.Benin.04.09.2015
Au Bénin, dans la province de Porto Novo, le Centre d’accueil d’Avrankou soigne 250 malades. Depuis son ouverture en 2004, près de 12 400 malades y ont été soignés. Le Centre de réinsertion Dambodji forme à l’élevage, la couture, la coiffure, la boulangerie…
Dans la même province, à Adjarra, un Centre médical (ophtalmologie, maternité, médecine générale) a ouvert en 2013. Il a déjà permis plus de 3 400 consultations de médecine, 2 500 consultations de maternité et 350 accouchements.
Au centre du pays, à Bohicon près de Abomey, le Centre d’accueil créé en 2006, accueille 200 malades. Depuis son ouverture, 8 900 malades y ont été soignés. Le Centre de réinsertion est spécialisé dans les travaux agricoles.
Au nord du pays, à Djougou, le Centre Louis-Marie Grignon de Montfort a été créé en 2010. Il accueille 250 malades. Depuis son ouverture près de 2 600 malades y ont été soignés.