DASSA

LE PROJET DASSA

Grégoire Ahongbonon s’occupe depuis plus de 30 ans de personnes qui souffrent de maladies psychiatriques au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Togo et dans d’autres pays voisins. Les “oubliés des oubliés”, comme il les appelle ; car les malades de ce type sont, du fait de l’ignorance, considérés comme étant possédés par le diable et se voient en conséquence totalement isolés, enchaînés à un endroit fixe et permanent, abandonnés et trop souvent torturés, toutes ces maltraitances visant à extraire d’eux les prétendus maléfices et ensorcellements dont on croit qu’ils sont habités.

Ces malades se voyant à jamais privés de toute liberté, il leur est impossible d’aller chercher Grégoire pour recevoir son secours, alors c’est Grégoire qui vient à eux. Quand il va chercher un malade, il commence tout d’abord par lui retirer les chaînes en fer ou autre entrave qui le maintiennent physiquement immobilisé : on peut en effet trouver une personne, adulte ou enfant, attachée à un arbre et ainsi exposée aux intempéries, bloquée dans un énorme morceau de bois ou enfermée de manière permanente dans une pièce insalubre. Une fois la personne libérée, Grégoire l’emmène dans un de ses centres pour la soigner.

L’objectif de cette démarche très particulière est de ramener ces malades à une vie normale et familiale une fois retrouvées leur dignité et leur santé mentale. Cela peut se mettre en œuvre grâce à une reprise d’études ou par l’apprentissage d’un métier qui leur permette de travailler, toujours avec l’appui d’un traitement médical qui assure la stabilité et la continuité de leur récupération.

Actuellement, la majorité du personnel des centres se compose de malades récupérés qui ont décidé de participer à cette œuvre pour secourir à leur tour leurs semblables nécessiteux.

Les résultats obtenus par ce grand projet créé par Grégoire ne laisse pas de surprendre de nombreux psychiatres, les moyens techniques étant réduits à leur plus simple expression et les médicaments ne se composant que de génériques. Il explique qu’un tel succès est en grande partie dû à la confiance qui est déposée en tout malade :

« Les malades mentaux ont besoin de médicaments, mais ont besoin de plus que de médicaments. Ils ont besoin d’être considérés, ils ont besoin d’être aimés, ils ont besoin que l’on ait confiance en eux.”

 Les centres de Saint Camille de Lellis ont déjà accueilli plus de 60.000 personnes, qui sont parvenues à s’intégrer dans la société. 20 centres et 4 hôpitaux Saint Camille fonctionnent  actuellement en Afrique Occidentale, un pays doté d’un unique hôpital psychiatrique public.

 

LE PROJET DE DASSA

Face à une telle perspective et grâce à l’action d’un groupe de volontaires qui connaît Grégoire (fondateur de l’Association Saint Camille de Lellis) est né au Bénin, dans la ville de DASSA, un projet dirigé aux personnes affectées par des problèmes de maladie mentale et de dépendance à la drogue. Il s’agit de la construction d’un nouveau Centre Hospitalier pour 200 personnes.

Il offrira une attention sanitaire élémentaire, une attention psychiatrique et des traitements adaptés aux différentes toxicomanies ; il sera par ailleurs doté de plusieurs ateliers de réinsertion dans le monde du travail.

 

ÉTAT D’AVANCEMENT DE LA CONSTRUCTION

Le projet est en phase initiale et nous sommes en possession de la titularité du terrain.

Le puit et le château d’eau sont construits et nous nous trouvons actuellement en phase d’édification du mur d’enceinte, l’excavation de la tranchée dans laquelle il prendra naissance étant achevée. Les prochaines étapes à mettre en œuvre de manière immédiate sont les dépendances du centre, le réseau électrique et sanitaire.

 

LE CHÂTEAU D’EAU

mars 2017

juin 2017

LE MUR D’ENCEINTE

   mars 2017

  juin 2017

 

LE BUDGET

Les fonds collectés à ce jour s’élèvent à 40.000 Euros et le projet est estimé à 483.000 Euros.

Nous devons avancer de manière rapide dans la levée de capital pour que le projet voit le jour au plus vite, étant donné l’urgence à secourir ces malades totalement abandonnés et maltraités.

 

Pour soutenir ce projet, télécharger le bon

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